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il y a 1 an
Nue sur le lit, je repense aux instructions de Johanne. Je commence par poser le gros banc, qui d'habitude se trouve au pied du lit, sur le lit. Je mouille déjà en pensant à la suite, c'est fou ça ! Pourquoi j'ai les mains qui tremblent ?
D'abord les pinces sur les tétons. Outch et outch, la morsure irradie tout mon corps, c'est horrible cette morsure sans être excitée... La culotte en latex a un peu de mal à passer, mais en me tortillant bien, elle s'ajuste à merveille. Je n'ai pas mis de vaseline, j'ai eu envie de sentir la pénétration brutale des deux godes. J'aurai au moins du en mettre sur mon anus, mais je sais que ça passera. Deux cordes, une de chaque cotés des montant du lit, je laisse une boucle qui pend et fait un noeud bien serré. Deux cordes, une de chaque cotés du banc. J'y attache les bracelet de chevilles, ferme les cadenas et jette la clef et les godes s'enfonce un peu plus à chacun de mes mouvements. Le bâillon gonflable. 4 coups de pompe. "Humph, humph", déjà plus aucun sons ne peuvent sortir de ma bouche. Les clefs des menottes rejoignent celles des cadenas sur le sol. A partir de là, je dois mettre le bandeau, mais je sais déjà la suite dans ma tête.
Le bandeau sur les yeux, le noir me fait psychoter un peu. A tâtons, je trouve les menottes, "clic" et "clic", une sur chaque poignet. Je m'allonge sur le dos, je passe une menotte ouverte dans la boucle du montant du lit et "clic". Ma main gauche est prisonnière, je tire un peu pour voir et je souris intérieurement, rien ne bouge. A la droite maintenant, "clic", et voilà mes mains sont écartés, menottées au montant du lit, j'aurais déjà du mal à me libérer, mais je pourrais encore. reste plus que le dernier pas. j'hésite encore un peu et merde, j'y vais et tant pis pour ce qui arrivera. Je pousse de toutes mes f o r c e s sur le banc, il tombe du lit et m’entraîne un peu plus bas avec lui. voilà c'est fini, je suis a la merci du destin. Si n'importe quoi arrive, m'arrive, je ne pourrais jamais me libérer. Une heure à attendre, une longue heure. Malgré la douleur dans mes seins, j'ai fini par m'assoupir, je suis comme ça, quand je ne fais rien, je me mets en "veille" ! Un mouvement sur le lit, me tire de mon sommeil, C'est Johanne, enfin elle est rentrée, combien de temps ai-je passé attachée en croix sur le lit. En croix ? En croix... elle m'a dit les jambes serrées, oh noooon.
La morsure des chaines me ferai hurler si je n'avais pas le bâillon, ce putain de bâillon qui m’empêche de le lui dire.
- Alors c'est comme ça que tu t'attaches les jambes serrées, tu as osé me désobéir ? Je bouge ma tête de droite à gauche, mais elle ne comprends pas. Elle tire plus fort sur la chaîne, j'ai l'impression que mes tétons vont s'arracher.
- Je vais te laisser comme ça jusqu'à ce soir pour te punir. Ça t'apprendra à me désobéir.
- Humph, humph...
Rien n'y fait aucun sons ne sort de ma bouche, jusqu’à ce soir ça veut dire encore 3 heures à supporter la morsure des pinces et mes poignets qui commence à me faire mal... Je crois que j'ai mal calculé la longueur des cordes du banc, il ne doit pas toucher le sol et m’écartèle de tout son poids au lieu de "juste" m’empêcher de bouger. Je ne sais pas si je vais tenir, je sens ma tête tourner de la douleur, je suis à la limite de l'évanouissement. Oui, me laissée aller pour ne plus sentir la douleur...
La douleur qui subitement augmente sur mes tétons, tu viens de tirer dessus, je sens un mouvement de va et vient, tu es sur moi et tu te fais l'amour sur le gode, je sens un peu de ton plaisir quand tu t'assois dessus, les deux miens rentrent un peu plus en moi à chacun de tes mouvements. Je suis ta jument, tu es mon amazone et tu me chevauches avec passion. Seulement, ce qui te sert de rennes n'est pas relié à un mors dans ma bouche mais à des pinces sur mes tétons et là je voudrais hurler de douleur dans mon bâillon, je secoue la tête dans tout les sens, je me tords, me cambre, rien ni fait, tu continus ta chevauchée et je ne peux que subir. Le gode que j'ai dans le vagin, ne suffit plus a combler la douleur, à la transformer en plaisir, celui dans mon anus, me fait un mal de chien à chaque fois qu'il me pénètre, j'ai l'impression qu'il me déchire. Et les pinces, même plus la peine d'en parler, je ne sens plus mes seins. Je voudrais que ça s'arrête, que tu arrêtes mon supplice.
- Humph, humph. (Loreleï, Loreleï,)
Notre mot de secours est inaudible, tu vas donc continuer, je vais donc subir encore et encore. Tu dois prendre mes sauts de cabri pour des encouragement parce que tu accélères la cadence et plus je bouge et plus tu tires sur la petite chaînette qui relie les pinces entres elles. Soudain, tu t'écroules sur moi, terrassée par ta jouissance, je sens un peu de ton liquide qui coule sur mes jambes, sur ma chatte. J'ai mal et je suis heureuse, contente de t'avoir servie, contente de t'avoir donné du plaisir. Contente que ce soit fini.. Tu m'enlèves les pinces, la douleur est immense. Tu embrasses mes tétons endoloris et tu me chuchotes à l'oreille:
-
Viens c'est a toi maintenant. Je bouge mon bassin lentement et je sens venir l'orgasme, il n'est pas loin, encore 2 ou 3 va et viens et...
-
Attends pas maintenant, bouge encore un peu, fait moi du bien mais ne jouis pas, pas encore.
"Nooon pas si près, je vais pas pouvoir..."
Deux gifles me ramènent sur terre, tu prends mes tétons et commences à les triturer, à les tordre dans tout les sens, à les mordre, la douleur reviens, et l'orgasme s'en va petit à petit. L'orgasme, mon orgasme disparaît comme il est venu. Je sens que tu te contracte à nouveau et que tus va jouir encore une fois.
- Humph, humph ? ( Et moi ?)
- Non, ne viens pas, je n'ai plus envie maintenant. Tu dégonfles le bâillon. Ma mâchoire me fait mal, et j'arrive à articuler avant de m'évanouir:
- Merci Maitresse Johanne, je t'aime.
Je me réveille un peu plus tard, je n'ai plus la culotte en latex, je me sens "vide", un détail attire mon attention, j'ai juste un string et une corde passe autour de ma taille, devant ma chatte et remonte dans ma raie des fesses, pourquoi ? Je n'y vois rien, pourtant je sens ta présence, ton parfum. j'essaye de te parler, mais un simple bâillon boule m'en empêche. Je voudrai te toucher, te caresser, mes mains ne sont plus écartelées mais je sens le froid du métal des menottes qui m'en empêche. Mes bras sont tirés en arrière au dessus de ma tête. Je suis toujours les jambes écartées, mais je ne sens plus le poids du banc.
Bzzz, bzzz, bzzzz
Je sursaute en même temps que la vibration traverse tout mon corps, je vibre en dedans, que m'as tu fait ? J'ai quoi en moi ? J'imagine plein de chose, mais le bzzz, bzzz m’empêche de me concentrer. Au bout d'un petit moment, une douce chaleur commence à s'installer dans mon bas ventre, qui augmente petit à petit, je sens que je vais venir dans pas longtemps. Je me cambre, tire sur mes liens, et tout s’arrête, plus rien, plus de bzzz en moi... Je te déteste, je te maudit, je voudrais te sauter dessus et me frotter à ta jambe comme une chienne jusqu'à me faire jouir, cette jouissance que j'ai attendu toute la journée, ce plaisir que tu m'as refusée tout à l'heure était à ma portée et puis plus rien... bzzz, bzzz, bzzz... Tu joues avec moi, je ne vais pas te faire ce plaisir, tu peux t'amuser autant que tu veux avec ce que j'ai en moi, je ne te ferai pas ce plaisir pour que tu puisses me le refuser encore une fois. Je ne bouge plus, je reste de marbre, jusqu'à ce que tu pousses le volume des vibrations à fond, j'essaye de résister, je me dit que si je recule le moment ou je me laisserai aller, je pourrai te surprendre, te voler un orgasme par surprise.
Pauvre prétentieuse que je suis, à chaque fois que je suis juste au moment ou..., tu arrêtes les vibrations et le plaisir repart. Je me fais une raison, et j'attends sans plus rien faire ce moment ou tu te décideras à me laisser avoir mon plaisir, résignée, je me trémousse, gémis, et puis plus rien, je sens ton corps se glisser tout contre moi, ta main prends la mienne au dessus de ma tête, j'aimerais bien que tu m’enlèves les menottes, que je puisse te serrer dans mes bras, mais je n'arrive toujours pas a parler.
Ton bras passe sur ma poitrine, une de tes genoux remonte jusqu'à mon ventre, tu m'embrasse tendrement le seins gauche.
Et plus rien, tu ne bouges plus, je sens le poids de ton corps sur moi augmenter, tu dorts et je suis là sous toi, les yeux grand ouvert me demandant si je n'ai pas rêvé ce moment avec toi, mais non de temps en temps, une sorte d'aiguille me rentre dans les seins, je connais trop bien cette douleur quand j'ai porté les pinces trop longtemps, je n'ai pas rêvé.
"Je t'aime, bonne nuit mon cœur."
FIN.
Très beau texte, merci Madame pour ce partage .... amicalement Me | |
Un moment intense | |
Un texte bien écrit avec un rythme soutenu ! Merci du partage | |
Merci ! J'ai bien aimé l'idée du selfbondage sur commande tout comme augmenter la durée en guise de punition pour l'oubli. | |
tres belle histoire | |
Magnifique histoire ! Merci ! | |
J'adore, c'est très bien écrit. Très excitant |
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